 À compter du 13 avril 2020, les avis de poste affichés sur le site d’Orchestres Canada devront comporter des renseignements sur la rémunération, dont un des renseignements suivants :
À compter du 13 avril 2020, les avis de poste affichés sur le site d’Orchestres Canada devront comporter des renseignements sur la rémunération, dont un des renseignements suivants :
- le salaire annuel (ou la plage salariale)
- le taux horaire (ou l’échelle de taux)
- le taux de rémunération au service
- la somme totale, pour un contrat ou une demande de proposition
Les postes bénévoles et les occasions de perfectionnement professionnel seront indiqués en tant que tels. Plusieurs des emplois affichés sur notre babillard sont au sein d’orchestres syndiqués, où la rémunération fait partie d’une convention collective. Nous voulons faire en sorte que les modalités de la rémunération soient aussi claires que possible pour les musiciens qui postulent. Parallèlement, nous voulons que les détails de la rémunération des postes administratifs soient clairs dès le départ.
La divulgation du salaire est une pratique qui devient de plus en plus courante dans le secteur des arts et au sein des organismes sans but lucratif. Ces pratiques favorisent l’équité salariale, permettent de réduire les écarts de salaires chez les personnes de différents genres ou d’origine ethnique diverses et sont avantageuses pour les employeurs et les chercheurs d’emploi pour différentes raisons.
Pour les employeurs
- La divulgation du salaire permet d’économiser du temps durant l’embauche. Vous recevrez moins de candidatures de personnes surqualifiées ou sous-qualifiées. En attendant à la fin du processus d’embauche pour discuter du salaire, vous risquez de devoir interviewer plusieurs candidats avant d’en trouver un qui accepte le salaire.
- Cette pratique diminue aussi le roulement du personnel. En divulguant le salaire dès le départ, on harmonise les attentes du chercheur d’emploi avec la réalité. La relation entre l’employeur et l’employé se fonde sur l’honnêteté dès le commencement.
- C’est de plus en plus commun dans notre secteur. D’autres services d’emplois dans les arts et au sein des organismes sans but lucratif ont adopté cette pratique comme Work In Culture et l’Ontario Non-Profit Network pour en nommer quelques-uns. Certaines personnes ne poseront même pas leur candidature si le salaire n’est pas indiqué dans l’avis de poste. En n’offrant pas cette information, on peut dissuader de bons candidats.
Pour les chercheurs d’emploi
- La divulgation du salaire permet d’économiser du temps lorsqu’on est à la recherche d’un emploi. Les plages salariales donnent souvent une bonne idée du niveau d’expérience requis et des qualifications nécessaires. Vous ne passerez donc pas toute votre journée à rédiger des lettres d’accompagnement de C.V. pour un poste pour lequel vous n’êtes pas qualifié.
- Cette pratique permet de reconnaître que les gens doivent pouvoir subvenir à leurs besoins. Vous pourrez donc décider de façon éclairée si un poste particulier convient à votre situation financière ou familiale.
- Cette divulgation permet de réduire les écarts salariaux fondés sur le genre et l’origine ethnique. Lorsque les salaires sont affichés, tous les candidats partent du même pied d’égalité.


 On semble de plus en plus conscient, ces dernières années, du besoin de rendre les arts et la musique plus accessibles pour la communauté à besoins spéciaux. La musique s’inscrit dans l’expérience humaine, et tous ont le droit d’en profiter. Mais les concerts traditionnels posent des obstacles parfois difficiles à surmonter : éclairage intense, sonorité forte, coût élevé, et règles d’étiquette et normes de comportement qui peuvent rendre l’assistance à un concert orchestral impossible pour beaucoup de personnes ayant des besoins spéciaux. Il faut aussi reconnaître la rareté et le faible nombre des possibilités d’éducation artistique vraiment accessibles. L’accessibilité physique ne constitue qu’un élément du problème; la vraie accessibilité suppose d’éliminer tous les obstacles, ce qui exige de la créativité de la part des organismes artistiques.
On semble de plus en plus conscient, ces dernières années, du besoin de rendre les arts et la musique plus accessibles pour la communauté à besoins spéciaux. La musique s’inscrit dans l’expérience humaine, et tous ont le droit d’en profiter. Mais les concerts traditionnels posent des obstacles parfois difficiles à surmonter : éclairage intense, sonorité forte, coût élevé, et règles d’étiquette et normes de comportement qui peuvent rendre l’assistance à un concert orchestral impossible pour beaucoup de personnes ayant des besoins spéciaux. Il faut aussi reconnaître la rareté et le faible nombre des possibilités d’éducation artistique vraiment accessibles. L’accessibilité physique ne constitue qu’un élément du problème; la vraie accessibilité suppose d’éliminer tous les obstacles, ce qui exige de la créativité de la part des organismes artistiques. La participation à des interprétations musicales et à des concerts accessibles procure des avantages qui dépassent le strict cadre de la musique. La participation à un programme musical adapté accessible peut faciliter le développement des compétences sociales en encourageant l’intervention à tour de rôle et les rapports avec les pairs. La stimulation sensorielle que suscitent le jeu d’un instrument et l’écoute de la musique dans un environnement contrôlé peut favoriser l’autoréglementation et promouvoir le bien-être. Pour les parents dont les enfants ont des besoins spéciaux, l’occasion de prendre part à une activité artistique d’une manière facile pour leur enfant est inestimable.
La participation à des interprétations musicales et à des concerts accessibles procure des avantages qui dépassent le strict cadre de la musique. La participation à un programme musical adapté accessible peut faciliter le développement des compétences sociales en encourageant l’intervention à tour de rôle et les rapports avec les pairs. La stimulation sensorielle que suscitent le jeu d’un instrument et l’écoute de la musique dans un environnement contrôlé peut favoriser l’autoréglementation et promouvoir le bien-être. Pour les parents dont les enfants ont des besoins spéciaux, l’occasion de prendre part à une activité artistique d’une manière facile pour leur enfant est inestimable. Dans le cadre de la
Dans le cadre de la Comment ce travail a-t-il changé au fil du temps ? « Il évolue. Je fais ce travail depuis 1982, affirme Donna. À cette époque, nous n’avions pas les mots pour décrire le manque de diversité au sein du public, mais une conversation était amorcée. » Il a fallu un certain temps pour que les organismes réagissent à ce qu’ils entendaient. Dans les années 1990, on a commencé à parler de développement des publics, et certaines fondations ont commencé à y consacrer des fonds. Avec le temps, on a fini par associer cette expression aux ventes, au développement des publics pour qu’ils achètent des billets. L’expression engagement communautaire correspondait à l’étape suivante. « Il faut tout d’abord cultiver la communauté, signale Donna, pour qu’elle s’intéresse à ce que nous faisons. »
Comment ce travail a-t-il changé au fil du temps ? « Il évolue. Je fais ce travail depuis 1982, affirme Donna. À cette époque, nous n’avions pas les mots pour décrire le manque de diversité au sein du public, mais une conversation était amorcée. » Il a fallu un certain temps pour que les organismes réagissent à ce qu’ils entendaient. Dans les années 1990, on a commencé à parler de développement des publics, et certaines fondations ont commencé à y consacrer des fonds. Avec le temps, on a fini par associer cette expression aux ventes, au développement des publics pour qu’ils achètent des billets. L’expression engagement communautaire correspondait à l’étape suivante. « Il faut tout d’abord cultiver la communauté, signale Donna, pour qu’elle s’intéresse à ce que nous faisons. » Le mot « numérique » provoque un vaste éventail de réactions de la part des administrateurs des arts, allant de cris de joie à… de simples cris. Que le numérique avec un grand « N » fasse partie de l’ADN de votre organisme ou qu’il s’agisse simplement de l’apanage, selon vous, des milléniaux qui font partie de votre personnel, il ne fait aucun doute que les orchestres communiquent avec leurs publics sur des plateformes numériques sous des formes à la fois nouvelles, passionnantes et alarmantes.  En préparation pour notre
Le mot « numérique » provoque un vaste éventail de réactions de la part des administrateurs des arts, allant de cris de joie à… de simples cris. Que le numérique avec un grand « N » fasse partie de l’ADN de votre organisme ou qu’il s’agisse simplement de l’apanage, selon vous, des milléniaux qui font partie de votre personnel, il ne fait aucun doute que les orchestres communiquent avec leurs publics sur des plateformes numériques sous des formes à la fois nouvelles, passionnantes et alarmantes.  En préparation pour notre  Bien que ce ne soit pas d’hier que nous parlons d’intégrer les technologies numériques dans nos organismes artistiques, notre manière d’en parler doit changer. « Le mot “numérique”, dit Fiona, est un de ces mots de notre temps. Il a le malheur de pousser les gens à se sentir inadéquats. Peu importe qu’on en connaisse le sens parce que vraiment il ne veut rien dire du tout. » On tend à l’utiliser comme un mot passe-partout pour décrire toute activité en ligne, sans toujours savoir ce que cela signifie. Les orchestres veulent être numériquement actifs, mais cela ne se résume pas à faire la diffusion continue en direct de tout ce qu’ils font. Il faut choisir stratégiquement ce que l’on présente en ligne pour que notre temps et notre argent, deux denrées limitées, aient le plus d’impact possible.
Bien que ce ne soit pas d’hier que nous parlons d’intégrer les technologies numériques dans nos organismes artistiques, notre manière d’en parler doit changer. « Le mot “numérique”, dit Fiona, est un de ces mots de notre temps. Il a le malheur de pousser les gens à se sentir inadéquats. Peu importe qu’on en connaisse le sens parce que vraiment il ne veut rien dire du tout. » On tend à l’utiliser comme un mot passe-partout pour décrire toute activité en ligne, sans toujours savoir ce que cela signifie. Les orchestres veulent être numériquement actifs, mais cela ne se résume pas à faire la diffusion continue en direct de tout ce qu’ils font. Il faut choisir stratégiquement ce que l’on présente en ligne pour que notre temps et notre argent, deux denrées limitées, aient le plus d’impact possible. Daniel Bartholomew-Poyser, nouveau membre du conseil d’administration d’Orchestres Canada, a mené une carrière variée comme professeur de musique, interprète et directeur musical. Il est actuellement artiste résident et ambassadeur auprès de la collectivité à Symphony Nova Scotia, où il dirige des ballets, des concerts pops et pour la famille, ainsi que des concerts externes.  Avant d’occuper ses fonctions actuelles, il a été chef d’orchestre adjoint au Kitchener-Waterloo Symphony et au Thunder Bay Symphony Orchestra. Nous avons eu le plaisir de nous entretenir récemment avec Daniel pour discuter de son expérience et de certains des défis auxquels font actuellement face les orchestres canadiens.
Daniel Bartholomew-Poyser, nouveau membre du conseil d’administration d’Orchestres Canada, a mené une carrière variée comme professeur de musique, interprète et directeur musical. Il est actuellement artiste résident et ambassadeur auprès de la collectivité à Symphony Nova Scotia, où il dirige des ballets, des concerts pops et pour la famille, ainsi que des concerts externes.  Avant d’occuper ses fonctions actuelles, il a été chef d’orchestre adjoint au Kitchener-Waterloo Symphony et au Thunder Bay Symphony Orchestra. Nous avons eu le plaisir de nous entretenir récemment avec Daniel pour discuter de son expérience et de certains des défis auxquels font actuellement face les orchestres canadiens.