
Les aspects pratiques des données sur votre clientèle
Le 3 novembre, à l’atelier d’Orchestres Canada destiné aux orchestres à petit budget, nous avons écouté Phil Stephens, professionnel du marketing et de la collecte de fonds pour le secteur des arts, qui a travaillé pour des organismes des arts de la région de Toronto, y compris Tafelmusik Baroque Orchestra, la Compagnie d’opéra canadienne, Tapestry Opera, et le Toronto Bach Festival. Dans sa présentation, M. Stephens a expliqué comment des groupes voués aux arts de toutes les tailles utilisent des données sur leur clientèle pour établir des liens plus solides avec les auditoires et augmenter leurs revenus. Le diaporama de sa session est disponible ici, en anglais.
« Vos données représentent votre vie », a-t-il dit. Faites tous les efforts nécessaires pour obtenir des données, les actualiser et vous en servir dans la prise de décisions. Approximativement 20 % des données sur votre clientèle change chaque année, donc il est important de rapidement mettre à jour vos dossiers en y ajoutant les nouveaux renseignements que partagent vos clients.
Il ne faut pas être un grand organisme pour utiliser les données de manière efficace. En ayant les bonnes données, vous pouvez personnaliser vos communications et échanger avec les gens de façon qui correspond à leurs intérêts et valeurs. En connaissant bien notre clientèle, on est mieux outillés pour faire valoir nos demandes auprès des commanditaires et bailleurs de fonds. Ils veulent pouvoir constater les effets que vous produisez dans votre région!
En ayant plusieurs moyens de communication, vous pouvez accoître le niveau d’engagement que génèrent vos campagnes. Phil Stephens a présenté une analyse de rentabilité effectuée à la Canadian Opera Company dans laquelle on avait mis à l’essai différentes approches visant à convertir les personnes qui achètent un seul billet en abonnés pour la saison. Certaines de ces personnes ont reçu des courriels seulement, d’autres ont reçu du courrier par la poste et d’autres ont reçu les deux. Le taux d’achat auprès du groupe qui a reçu des courriels était de 3 à 4 %, le taux du groupe qui a reçu du courrier par la poste était de 10 à 15 % tandis que chez le groupe qui a reçu les courriels et du courrier par la poste, le taux d’achat était de 30 %! Cette analyse est disponible ici.Bien que le courrier envoyé par le poste coûte plus cher, il est clair que les communications transmises par divers moyens peuvent engendrer de meilleurs taux d’engagement. Ces moyens ne s’offrent qu’aux organismes qui collectent, protègent et maintiennent des données sur leur clientèle.
Nous voudrions remercier Phil Stephens d’avoir partagé son temps et son expertise avec OC et nos membres.